NÉPHRITE Collection "Le BONHEUR"


  • ORIGINE DU NOM :Issu du grec “néphros” signifiant “reins”
  • COMPOSITION CHIMIQUE :silicate double d’aluminium et de sodium, Na A1 (SiO6)
  • DURETÉ :entre 6.5 et 7
  • SYSTÈME CRISTALLIN :Monoclinique
  • GISEMENT(S) :Birmanie, Canada, Chine, Guatemala, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Russie, U.S.A.
  • COULEUR(S) :Blanc à vert foncé, brun, gris-bleu, noir et orange. 

Une néphrite est une inflammation du rein. Elle peut être aigüe ou chronique, et provient généralement d'une infection, d'une maladie auto-immune, d'une allergie, du diabète, ou encore d'un traumatisme.

HISTOIRE DE LA PIERRE NEPHRITE

La pierre Néphrite est une roche, l’une des trois qu’on appelle le jade, avec la jadéite et le kosmochlor : ces trois minéraux ont longtemps été confondus, car ils présentent une apparence et des propriétés similaires, bien que leur composition chimique n’est pas la même. Elle a été très utilisée dès la période néolithique pour la conception d’outils et de bijoux et d’objets ornementaux. Son histoire est dense dans 3 zones : en Europe, en Chine et en Nouvelle-Zélande. Des recherches archéologiques ont aussi montré son usage sur les côtes de l’Amérique du Nord et en Asie du Sud-Est. En Europe, elle a tout d’abord été assimilée au jaspe ou à la calcédoine. Sous l’influence des Espagnols qui commerçaient la “piedra de ijada” qui se traduit par “pierre de reins”, les Français l’ont appelée “pierre de l’éjade” pour arriver progressivement à son nom actuel. Cette dénomination espagnole vient de leur connaissance de son usage médical par les peuples d’Amérique Centrale pour traiter les affections rénales. Elle apparaît sous cette dénomination, mais aussi sous celle de “néphrite” dans le Dictionnaire général en 1667. La pierre Néphrite était reconnue pour son action sur les problèmes rénaux. Elle est distinguée de la jadéite en 1863 par le scientifique français Alexis Darmour. Celui-ci n’est pas géologue de formation, mais un autodidacte passionné par l’analyse chimique des minéraux. Actuellement, elle est parfois utilisée en joaillerie en remplacement de la jadéite qui est beaucoup plus rare.

En Chine, elle est connue et utilisée dès le néolithique. Ses gisements, maintenant épuisés, se situaient dans la région de Ningshao, dans le delta du Yangtze Kiang, dans la région du Khotan au Xinjiang dans la province de Liaoning et en Mongolie-Intérieure. Les gisements de pierres Néphrites blanches et verdâtres prennent la forme de petits filons. Elles sont aussi charriées par les rivières, notamment la Yarkand, la Yurungkash, “rivière du Jade blanc” et la Karakash, “rivière de Jade noire”. Le royaume de Khotan payait un tribut annuel à la Chine impériale de cette roche, dont la valeur était supérieure à celle de l’or.

En effet, elle incarne pour les Chinois le beau, le précieux ; elle est considérée comme la plus parfaite représentation du principe du yang dans le Taoïsme, le Yang étant l’énergie qui dispense la vie et incarne le masculin. Dès la préhistoire, elle était considérée comme une roche ayant des propriétés magiques. La culture chinoise au cours des époques suivantes a confirmé cette fascination pour ce minéral auquel était prêté des propriétés et une symbolique extraordinaire. Une cigale sculptée dans cette roche était placée dans la bouche des défunts pour leur garantir la vie éternelle et la résurrection dans l’au-delà. Elle devait protéger le corps de la putréfaction. Elle incarne la vertu, la pureté, la tranquillité, la réserve et l’élégance. Les légendes ont aussi donné une place importante à ce minéral, notamment la légende de la création de l’humanité et la légende de Pangu. Elle a par conséquent été principalement utilisée pour sculpter des objets utilitaires et cérémoniels : objets de décoration intérieure, costumes funéraires, emblèmes de différentes formes utilisés au cours de cérémonies en présence de l’Empereur. Celui-ci était tenu d’arborer un sceptre sculpté dans cette roche (Ruyi) lors des cérémonies. Considérée comme la “pierre impériale”, elle est étroitement associée à l’Empereur et au pouvoir impérial. Comme l’Empereur, elle est considérée comme un intermédiaire entre le monde terrestre et le monde céleste. Elle a suscité cette fascination durable chez les Chinois à cause de sa rareté et de sa dureté relative , pour lesquels elle symbolise à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Son commerce est un monopole impérial. L’Empereur était le seul à pouvoir utiliser des tablettes taillées dans cette roche pour écrire. Elle était symbole de pouvoir et de prestige ; elle avait notamment pour fonction d’indiquer le rang d’un dignitaire ou d’un responsable chinois noble ou fonctionnaire en ornant sa ceinture. De la même façon, les princes de la cour impériale recevaient chacun une tablette sculptée dans cette roche présentant des motifs particuliers pour identifier leur rang.

Cependant, les gisements chinois se sont taris et les Chinois se sont tournés par l’importation de minéraux du Turkestan, en utilisant la route de la soie. Cette route commerciale permettait le commerce entre le Moyen-Orient, l’Inde et la Chine par le passage de caravanes. Celles-ci transportaient effectivement de la soie, mais aussi de la pierre Néphrite du Turkestan, du thé et de la porcelaine. Deux itinéraires étaient pratiqués qui contournaient par le nord ou par le sud le désert du Taklamakan, aride et dangereux. Ils étaient ponctués d’oasis, des carrefours de commerce et d’échanges culturels et religieux importants, qui avaient pour fonction de fournir du repos et de nouvelles bêtes aux caravanes. Le commerce de la néphrite était le plus prisé des Chinois et a justifié le maintien des échanges commerciaux via la route de la soie jusqu’au XVIIIe siècle.

En Nouvelle-Zélande, cette roche tient une place particulière dans la culture maorie. Elle est connue sous le nom de “pounamu” et considérée comme un trésor. Elle est protégée par le traité de Waitangi : son extraction est strictement limitée. Les Maoris l’utilisent afin de fabriquer des armes comme les mere (qui ressemblent à des masses courtes), des ornements, comme les Hei-tiki présents sur les colliers, mais aussi des outils, car le fer n’est pas présent sur l’île. Les Maoris considèrent qu’elles ont leur propre “mana”, qui signifie “pouvoir” ou “prestige” ; elles se transmettent dans les familles comme des biens patrimoniaux et pouvaient être offertes pour sceller des accords.

 

SIGNES ASTROLOGIQUES CORRESPONDANT À LA PIERRE NÉPHRITE

  • Ce sont les béliers, balances, taureaux, verseaux et les cancers qui sont correspondant à la pierre néphrite.

CHAKRAS

Coeur

ENTRETIEN DE LA PIERRE NÉPHRITE

  • La pierre néphrite possède l'avantage d'être très résistant et ne nécessite que rarement une purification. La pierre néphrite peut se recharger à la lumière du soleil pendant une ou deux heures. Mais il est préférable de recharger la pierre à la lumière lunaire durant toute une nuit ou sur un amas de quartz pendant quelques heures.

VERTUS ENEGETIQUES

  • Système nerveux
  • Voies urinaires
  • Equilibre
  • Protection
  • Paix intérieure

PROPRIÉTÉS DE LA PIERRE NÉPHRITE EN LITHOTHÉRAPIE 

Propriétés de la pierre néphrite sur le plan mental.

  • symbolise l’honnêteté, notamment dans un contexte de pouvoir, mais aussi la tempérance
  • a pour propriété de procurer à son porteur davantage de tolérance et d’objectivité dans son jugement envers autrui
  • permet ainsi d’accroître le niveau de conscience en luttant contre l’insuffisance de jugement moral
  • est idéale pour toutes les personnes qui travaillent dans le domaine de la médiation, de la négociation, où la recherche d’équilibre est constante.

Propriétés de la pierre néphrite sur le plan physique.

  • est très réputée pour son action sur les problèmes de rein et sur les glandes surrénales
  • favorise l’élimination des calculs rénaux par l’urine
  • calme les troublés liés à la vessie et les incontinences urinaires, bien sûr toujours en parallèle d’un traitement par des médicaments prescrits.