MALACHITE ROYAL     Collection "Le CAPRICE"


  • ORIGINE DU NOM :Issu du latin “malachites” signifiant “à travers” et du grec ancien “malakhé” signifiant “mauve”
  • GROUPE D’APPARTENANCE :Carbonate
  • COMPOSITION CHIMIQUE :Carbonate basique du cuivre CU2CO3(OH)3
  • DURETÉ :Entre 3,5 et 4
  • SYSTÈME CRISTALLIN :Monoclinique
  • GISEMENT(S) :Australie, Brésil, Chili, Congo, États-Unis, France, Israël, Rhodésie, Russie, Zaïre.
  • COULEUR(S) :Vert variant de pâle à très foncé.

Konstantin Andreyevich Ukhtomsky, La salle des malachites du Palais d’Hiver, 1865, aquarelle, Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg.

Ivan Galberg et Félix Chopin, Vase Tripode, vers 1845, malachite de Iekaterinburg, Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg.

La Malachite symbolise le calme, la transformation et la protection. En lithothérapie, elle invite au dépassement de soi et à la prise de risque. Découvrez l’histoire, les composantes, la texture et les énergies de la malachite et laissez-vous hypnotiser par ses spirales et ses sublimes nuances de vert.

Cheminée, guéridon et pilastres en malachite du Palais d’Hiver, vers 1840, Saint-Pétersbourg.

HISTOIRE DE LA PIERRE MALACHITE

Durant l’antiquité, la pierre malachite était réduite en poudre et était exploitée dans diverses peintures iconographiques. Le pigment métallique qui la compose dispose d’une très grande sensibilité aux acides ainsi qu’à la lumière. La prédominance du vert est dû au cuivre contenu à l’intérieur. En Russie, la pierre malachite a toujours été utilisée par les tsars en tant que pierre de décoration. À Saint-Pétersbourg, la cathédrale Saint-Isaac peut en attester au travers des colonnes de l’iconostase.

Au Moyen-âge, la malachite était utilisée comme un bouclier pour lutter contre le mauvais œil et toutes les énergies néfastes. Elle était notamment préconisée pour protéger les enfants contre les maladies mortelles. Selon leurs croyances, les Romains pensaient que la pierre malachite protégeait contre la foudre. Ainsi, les Romains recommandaient fortement aux enfants de se doter d’un talisman ou d’un pendentif malachite pour pouvoir s’en protéger.

Aujourd’hui, la pierre malachite est utilisée pour confectionner des bijoux de type collier de perles malachite, mais aussi bracelet de perles malachite. Cette pierre fine sert à réaliser des objets d’ornement. Il n’est pas rare de la voir incrustée dans des objets, des colonnes, des coupes, des tables, etc. Elle a pris une part prépondérante dans l’art comtemporain mais aussi l’art en général. On la retrouve singulièrement en Russie, dans des transpositions où l’art s’exprime pleinement. À l’heure actuelle, elle est très utilisée pour la fabrication de produits cosmétiques. En effet, la malachite possède ses vertus détoxifiantes et antioxydantes qui sont particulièrement intéressantes pour la peau.

SIGNES ASTROLOGIQUES CORRESPONDANT À LA PIERRE MALACHITE

  • Ce sont les balances, taureaux, capricornes et les scorpions qui sont correspondant à la pierre malachite.

CHAKRAS

Cœur

ENTRETIEN DE LA PIERRE MALACHITE

  • La malachite se recharge à la lumière du soleil. Pour la recharger, vous pouvez laisser votre pierre 2 à 3 heures dans une pièce lumineuse. Attention à ne pas laisser votre pierre exposée aux rayons directs du soleil. Vous pouvez aussi recharger votre malachite sur un amas de cristal de roche.

VERTUS ENERGETIQUES

  • Discernement
  • Confiance en soi
  • Equilibre

Pierre-Philippe Thomire, Pendule Apollon, musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau.

PROPRIETES DE LA PIERRE MALACHITE EN LITHOTHERAPIE

Propriétés de la pierre malachite sur le plan mental.

  • rassure et donne de l’assurance
  • renforce la capacité de celui ou celle qui la porte en matière de persuasion
  • permet de développer considérablement l’énergie positive, mais aussi d’absorber l’énergie négative
  • utilisée au niveau du chakra du cœur afin de rétablir l’équilibre de l’âme.

Propriétés de la pierre malachite sur le plan physique.

  • apaise la plupart des douleurs, qu’elles soient d’origine nerveuse, musculaire ou articulaire
  • aide à combattre la fièvre, les maux de tête et les règles douloureuses
  • tient ses propriétés anti-inflammatoires, antispasmodiques et anti-infectieuses de sa forte teneur en cuivre.

Pierre-Philippe Thomire, Vase Demidoff, 1819, Metropolitan Museum of Arts, New-York.

La malachite, au vert intense dû à sa forte composition de cuivre, est un minéral très apprécié au XIXe siècle. La Russie jouit en effet d’importants gisements connus depuis le XVIIe siècle, dont celui de Nijni Taguil, mis à jour en 1835 et exploité par le comte Demidoff.

Utilisée en bloc pour réaliser de petits objets, la malachite ne se prête pas à la réalisation de grandes pièces comme celles que l’on peut faire en marbre. C’est pourquoi la technique dite de la « mosaïque russe » est mise au point dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : des lamelles de malachite sont plaquées de façon à donner l’illusion d’un bloc, permettant d’arborer cette couleur extraordinaire sur des murs, colonnes, portes, et autres éléments de décoration intérieure. Les Manufactures lapidaires royales de Peterhof et Ekaterinbourg développent cet art, qui séduit vite l’aristocratie.

Ainsi en 1775, le Vice-Roi de Nouvelle Espagne (Mexique) a le premier l’idée d’une « Salle des Malachites » pour son Château de Chapultepec. La malachite de Sibérie y décore en particulier une impressionnante porte Rococo .

La beauté nouvelle de cet art raffiné crée un engouement qui durera tout le XIXe siècle. La France découvre cette technique fameuse lorsqu’en 1808, Alexandre I de Russie fait cadeau à Napoléon Ier d’un ensemble de présents en malachite. Des candélabres, de grands vases et un bassin sont ainsi installés dans le Salon de l’Empereur à Trianon, devenu « Salon des Malachites ».

Les artisans français s’attellent donc à travailler la malachite, et Pierre-Philippe Thomire réalise durant la Restauration plusieurs pièces, dont le grand vase Médicis monté de bronze doré, commandé par le prince Demidoff, et conservé au Metropolitan Museum de New-York.

En Russie, la découverte du gisement de Nijni Taguil en 1835 permet de voir plus grand pour les monuments de Saint-Pétersbourg. Ainsi, la malachite couvre les immenses colonnes de la Cathédrale Saint-Isaac, et une nouvelle « Salle des Malachites » est imaginée pour le fastueux Palais d’Hiver.
En effet, l'architecte Alexandre Briullov dessine en 1839 une salle de réception pour l'Impératrice Alexandra Fyodorovna, femme de Nicolas Ier, avec des colonnes et une cheminée de malachite.
Véritable trésor russe, de très nombreux objets d’ornements du presse papier au vase monumental adoptent la malachite, dont une grande collection conservée au Musée de l’Ermitage.

Vers 1860, c’est sans doute ce qui motiva la Marquise de Païva, d’origine russe, à insérer un placage de malachite sur la cheminée de sa chambre, dans son célèbre Hôtel parisien.